ac42 et l'histoire du football: Chronique n°3: L'Amérique, je veux la voir, mais je l'ai pas vu
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ac42 et l'histoire du football: Chronique n°3: L'Amérique, je veux la voir, mais je l'ai pas vu
Commençons cette chronique par une petite blague : « Comment fait-on pour reboucher une bouteille de champagne ??? On a qu’à demander aux italiens, ils savent très bien le faire ! »
Cette blague fait allusion à la finale de l’Euro 2000 ou la France égalisa dans les dernières secondes, avant de gagner en prolongation.
Mais dans la catégorie « retournement de situation dans les dernières secondes, la France a aussi fait très fort, en 1993 lorsque les bleus ont été incapable de prendre le point qui leur manquait pour aller au Mondial 1994 aux USA, lors de leurs deux dernières rencontres à domicile contre une équipe faible (Israël) et un concurrent direct à la qualification (Bulgarie)
Revenons donc sur ces 2 matchs qui ont marqué l’histoire du football français.
Avant Israël, « Amérique nous voilà »
Dans quelle situation est l’Equipe de France à l’Automne 1993. Apres l’échec de l’Euro 92, ou les français bien que favori furent éliminés par les « vacanciers » danois. Gérard Houiller a succédé à Michel Platini, qui va se consacrer à organiser le futur Mondial 1998, qui aura lieu en France (fallait-il le préciser).
Apres des débuts difficiles, l’ancien coach du PSG redresse la barre.
L’Equipe de France s’appuie à cette époque sur l’OM qui vient de remporter la C1 au dépend du Milan AC, sur le PSG, qui a été éliminé en ½ finale de la C3, après avoir sorti le Real en ¼ de finale, dans un match resté mythique, et sur son duo milano-mancunien : Papin/Cantona.
Dans ces éliminatoires la France est tombé dans un groupe composé de la Suède, de la Bulgarie, de l’Autriche de la Finlande et d’Israël. Apres une défaite inaugural en Bulgarie les bleus enchainent les matchs sans défaite, et a 2 matchs de la fin, les bleus devancent la Suède d’un point et la Bulgarie de 3 points. Ils ne manquent qu’un point aux français pour se qualifier puisqu’à l’époque la victoire valait 2 points, et que la différence de buts était très favorable aux français.
Autant que c’est dans la poche, la France est donc déjà qualifiés, et les 2 matchs seront pour l’honneur, Israël à l’époque ça ne vaut rien, et comme au pire un nul suffit, même une catastrophe du style Chypre (ou les bleus d’Henri Michel avait fait un piteux 1-1) nous qualifierai pour la Coupe du Monde.
Bref vous l’avez compris, la France a déjà la tête au Mondial 1994. La France fonce dans ce groupe à la vitesse d’un lièvre, mais a oublié que dans la fable, c’est la tortue qui gagne.
France-Israël : ou comment se tirer une balle dans le pied.
L’Israël en 1993, ça n’est pas l’Israël de 2011. Placé dans la zone « Océanie » pour des raisons politiques jusque-là, Israël se retrouvent en 1994 dans la zone Europe. Elle n’a jamais réussi à gagner à l’extérieur de toute son histoire. Elle en a pris 4 à l’aller contre la France, et tout le monde se demande combien de buts va-t-elle prendre cette fois.
La confiance est donc de mise. L’Equipe titre « Amérique nous voilà » et « La Terre Promise », la sono du Parc des Princes balancent « L’Amérique » de Joe Dassin en boucle. Bref c’est plus la fête qu’un match de football, prendre 1 point contre Israël est une formalité, et on va pouvoir commencer la préparation du Mondial 1994.
Pour essayer d’integrer le prometteur Ginola, qui regale le Parc, Houiller decide de jouer en 4-3-3 :
Lama-Desailly-Blanc-Roche-Petit-Deschamps-Le Guen-Sauzée-Cantona-Papin-Ginola.
Les 20 premieres minutes sont francaises, les bleus dominent la rencontre, mais a la surprise générale, c’est Israel qui ouvre le score grace a Harazi, sur un centre de Rozhental, qui fait a l’epoque le bohneur des Reds. 1-0.Les bleus sont sonnés, mais vont réagir, Sauzée puis Ginola vont donner l’avantage aux bleus.
En deuxieme mi-temps la France domine largement la rencontre, mais Papin Cantona et les autres vont a plusieurs reprises rater le break. Et Israel va profiter de la maladresse tricolore ! A la 83e, Berkovitch egalise, malgré une magnifique intervention de Desailly. 2-2, les bleus sont toujours qualifiés, et même si la crispation est palpable, le temps joue pour les francais, qui vont reussir obtenir le minimum, le point du nul qui les envoie aux USA. On joue les dernieres secondes, Atar passe Deschamps, sert Rozhental qui elimine Blanc, centre pour Atar qui fusille Lama !!!
L’impensable s’est donc produit. Le tableau d’affichage du Parc des Princes est formel.
France-Bulgarie : a 10 secondes.
Apres l’impensable fiasco israelien, les bleus peuvent encore se qualifier. Il suffit aux francais de faire au pire match nul contre la Bulgarie, qui avaient battu la France 2-0 a Sofia 1 ans auparavant. Le 4-3-3 n’a pas convaincu Houiller, qui repasse au 4-4-2, Ginola faisant les frais au profit de Pedros, du schéma tactique.
Dans les coulisses, l’avant match des Bleus est tendu, sur fond de "guéguerre" interne entre parisiens et marseillais. Ginola, le mal-aimé, menace de tout balancer sur les relations entre joueursà un journaliste de Libé mais se rétracte au dernier moment.
Dès l’entame, cette atmosphère particulière se ressentit sur le terrain. Les deux équipes étaient tendues, crispées. Elles peinaient à se libérer. Les chocs étaient âpres, l’engagement important, le jeu haché. Les Bulgares s’en sortaient toutefois mieux, à la faveur d’une circulation de balle fluidifiée par la technique de Balakov. Les permutations du trio offensif gênaient la défense bleue, qui restait néanmoins solide devant le jeu direct de leurs adversaires. Le début de match était fermé, seulement égayé par l’apparition impromptue d’un coq sur la pelouse du Parc des Princes.
La premiere demi-heure fut plutôt dominé par les bulgares, mais la delivrance sera pour les bleus, grace a Cantona, servi par Papin, 1-0.
Ce but va, curiseusement, crispé les francais, et les bulgares vont rapidement en profiter, grace a leur duo stoickhov kostadinov, le premier servant le 2e. 1-1 La France est toujours qualifié, mais les bleus vont completement déjoué !! A l’image notamment de Papin, qui realisera ce soir la son plus mauvais match en Equipe de France. Il sortira sur « des crampes », remplacé par Ginola a la 67e.
Les bulgares tentent le tout pour le tout, mais Lama, dans un grand soir, preserve la qualif jusqu’au bout.
Et puis arrive la 90e minute. Nous avons tous vu au moins une fois cet action. Alors plutôt que de raconter cette funeste action, regardons-la :
La terrible contre-attaque sera conclut par Kostadinov. La Bulgarie s’impose 2-1. La France a donc reussi a se faire éliminer, alors qu’un point en 2 matchs suffisaient au bohneur tricolore. Par 2 fois, les bleus encaissent le but fatal dans les dernieres secondes.
Les consequences de cette catastrophe.
Cette élimination improbable va faire des dégats dans le foot français. Premiere victime : le sélectionneur. Les bons résultats en éliminatoires avaient occulté les critiques envers Houiller. S'appuyant essentiellement sur un jeu physique, rugueux, défensif mais peu inventif et peu porté vers l'attaque e type de jeu, mis en place par Houiller marchait bien contre les petites équipes mais n'était plus très utile dès lors qu'il y avait en face un adversaire supérieur techniquement.
Ses choix tactiques étranges comme le fait d'avoir joué de façon si défensive contre Israël et la Bulgarie, la mise au banc de joueurs techniques comme Ginola, Martins, ou Zidane (qui connaitra sa 1ère sélection quelques mois plus tard, en août 1994), le fait de reposer tout le jeu de l'équipe sur ces deux attaquants, furent présentés comme ce qui avait coûté la qualification.
Deuxieme victime : le president de la FFF. Cette improbable élimination couta la tete de Fournet-Fayard, meme si ce fut plutôt la goutte d’eau qui fit deborder le vase. Le successeur de Fernand Sastre fut tres critiqué pour plusieurs choses : une gestion financiere calamiteuse, un rejet de sa responsabilité lors de la catastrophe de Furiani, ou bien encore l’affaire VA-OM.
En résumé, au soir de l’elimination, le chantier Equipe de France allait etre difficile, mission que va parfaitement relever Aime Jacquet.
Derniere anecdote, les 2 qualifiés du groupe de la France, la Suede et la Bulgarie, s’affronteront pour la petite finale du Mondial américain (4-0 pour la Suede), les bulgares s’offrant meme le luxe de battre les 2 derniers champions du monde, l’Argentine en poule, et l’Allemagne en ¼ de finale.
[/spoiler]
Cette blague fait allusion à la finale de l’Euro 2000 ou la France égalisa dans les dernières secondes, avant de gagner en prolongation.
Mais dans la catégorie « retournement de situation dans les dernières secondes, la France a aussi fait très fort, en 1993 lorsque les bleus ont été incapable de prendre le point qui leur manquait pour aller au Mondial 1994 aux USA, lors de leurs deux dernières rencontres à domicile contre une équipe faible (Israël) et un concurrent direct à la qualification (Bulgarie)
Revenons donc sur ces 2 matchs qui ont marqué l’histoire du football français.
Avant Israël, « Amérique nous voilà »
Dans quelle situation est l’Equipe de France à l’Automne 1993. Apres l’échec de l’Euro 92, ou les français bien que favori furent éliminés par les « vacanciers » danois. Gérard Houiller a succédé à Michel Platini, qui va se consacrer à organiser le futur Mondial 1998, qui aura lieu en France (fallait-il le préciser).
Apres des débuts difficiles, l’ancien coach du PSG redresse la barre.
L’Equipe de France s’appuie à cette époque sur l’OM qui vient de remporter la C1 au dépend du Milan AC, sur le PSG, qui a été éliminé en ½ finale de la C3, après avoir sorti le Real en ¼ de finale, dans un match resté mythique, et sur son duo milano-mancunien : Papin/Cantona.
Dans ces éliminatoires la France est tombé dans un groupe composé de la Suède, de la Bulgarie, de l’Autriche de la Finlande et d’Israël. Apres une défaite inaugural en Bulgarie les bleus enchainent les matchs sans défaite, et a 2 matchs de la fin, les bleus devancent la Suède d’un point et la Bulgarie de 3 points. Ils ne manquent qu’un point aux français pour se qualifier puisqu’à l’époque la victoire valait 2 points, et que la différence de buts était très favorable aux français.
Autant que c’est dans la poche, la France est donc déjà qualifiés, et les 2 matchs seront pour l’honneur, Israël à l’époque ça ne vaut rien, et comme au pire un nul suffit, même une catastrophe du style Chypre (ou les bleus d’Henri Michel avait fait un piteux 1-1) nous qualifierai pour la Coupe du Monde.
Bref vous l’avez compris, la France a déjà la tête au Mondial 1994. La France fonce dans ce groupe à la vitesse d’un lièvre, mais a oublié que dans la fable, c’est la tortue qui gagne.
France-Israël : ou comment se tirer une balle dans le pied.
L’Israël en 1993, ça n’est pas l’Israël de 2011. Placé dans la zone « Océanie » pour des raisons politiques jusque-là, Israël se retrouvent en 1994 dans la zone Europe. Elle n’a jamais réussi à gagner à l’extérieur de toute son histoire. Elle en a pris 4 à l’aller contre la France, et tout le monde se demande combien de buts va-t-elle prendre cette fois.
La confiance est donc de mise. L’Equipe titre « Amérique nous voilà » et « La Terre Promise », la sono du Parc des Princes balancent « L’Amérique » de Joe Dassin en boucle. Bref c’est plus la fête qu’un match de football, prendre 1 point contre Israël est une formalité, et on va pouvoir commencer la préparation du Mondial 1994.
Pour essayer d’integrer le prometteur Ginola, qui regale le Parc, Houiller decide de jouer en 4-3-3 :
Lama-Desailly-Blanc-Roche-Petit-Deschamps-Le Guen-Sauzée-Cantona-Papin-Ginola.
Les 20 premieres minutes sont francaises, les bleus dominent la rencontre, mais a la surprise générale, c’est Israel qui ouvre le score grace a Harazi, sur un centre de Rozhental, qui fait a l’epoque le bohneur des Reds. 1-0.Les bleus sont sonnés, mais vont réagir, Sauzée puis Ginola vont donner l’avantage aux bleus.
En deuxieme mi-temps la France domine largement la rencontre, mais Papin Cantona et les autres vont a plusieurs reprises rater le break. Et Israel va profiter de la maladresse tricolore ! A la 83e, Berkovitch egalise, malgré une magnifique intervention de Desailly. 2-2, les bleus sont toujours qualifiés, et même si la crispation est palpable, le temps joue pour les francais, qui vont reussir obtenir le minimum, le point du nul qui les envoie aux USA. On joue les dernieres secondes, Atar passe Deschamps, sert Rozhental qui elimine Blanc, centre pour Atar qui fusille Lama !!!
L’impensable s’est donc produit. Le tableau d’affichage du Parc des Princes est formel.
FRANCE 02 90:00 03 ISRAEL
La France n’avait plus encaissé 3 buts depuis la fameuse demi-finale du Mondial 82 !!! Et surtout, la France va devoir disputer un match couperet pour aller a la Coupe du Monde, le 17 Novembre 1993 face a la Bulgarie.France-Bulgarie : a 10 secondes.
Apres l’impensable fiasco israelien, les bleus peuvent encore se qualifier. Il suffit aux francais de faire au pire match nul contre la Bulgarie, qui avaient battu la France 2-0 a Sofia 1 ans auparavant. Le 4-3-3 n’a pas convaincu Houiller, qui repasse au 4-4-2, Ginola faisant les frais au profit de Pedros, du schéma tactique.
Dans les coulisses, l’avant match des Bleus est tendu, sur fond de "guéguerre" interne entre parisiens et marseillais. Ginola, le mal-aimé, menace de tout balancer sur les relations entre joueursà un journaliste de Libé mais se rétracte au dernier moment.
Dès l’entame, cette atmosphère particulière se ressentit sur le terrain. Les deux équipes étaient tendues, crispées. Elles peinaient à se libérer. Les chocs étaient âpres, l’engagement important, le jeu haché. Les Bulgares s’en sortaient toutefois mieux, à la faveur d’une circulation de balle fluidifiée par la technique de Balakov. Les permutations du trio offensif gênaient la défense bleue, qui restait néanmoins solide devant le jeu direct de leurs adversaires. Le début de match était fermé, seulement égayé par l’apparition impromptue d’un coq sur la pelouse du Parc des Princes.
La premiere demi-heure fut plutôt dominé par les bulgares, mais la delivrance sera pour les bleus, grace a Cantona, servi par Papin, 1-0.
Ce but va, curiseusement, crispé les francais, et les bulgares vont rapidement en profiter, grace a leur duo stoickhov kostadinov, le premier servant le 2e. 1-1 La France est toujours qualifié, mais les bleus vont completement déjoué !! A l’image notamment de Papin, qui realisera ce soir la son plus mauvais match en Equipe de France. Il sortira sur « des crampes », remplacé par Ginola a la 67e.
Les bulgares tentent le tout pour le tout, mais Lama, dans un grand soir, preserve la qualif jusqu’au bout.
Et puis arrive la 90e minute. Nous avons tous vu au moins une fois cet action. Alors plutôt que de raconter cette funeste action, regardons-la :
La terrible contre-attaque sera conclut par Kostadinov. La Bulgarie s’impose 2-1. La France a donc reussi a se faire éliminer, alors qu’un point en 2 matchs suffisaient au bohneur tricolore. Par 2 fois, les bleus encaissent le but fatal dans les dernieres secondes.
Les consequences de cette catastrophe.
Cette élimination improbable va faire des dégats dans le foot français. Premiere victime : le sélectionneur. Les bons résultats en éliminatoires avaient occulté les critiques envers Houiller. S'appuyant essentiellement sur un jeu physique, rugueux, défensif mais peu inventif et peu porté vers l'attaque e type de jeu, mis en place par Houiller marchait bien contre les petites équipes mais n'était plus très utile dès lors qu'il y avait en face un adversaire supérieur techniquement.
Ses choix tactiques étranges comme le fait d'avoir joué de façon si défensive contre Israël et la Bulgarie, la mise au banc de joueurs techniques comme Ginola, Martins, ou Zidane (qui connaitra sa 1ère sélection quelques mois plus tard, en août 1994), le fait de reposer tout le jeu de l'équipe sur ces deux attaquants, furent présentés comme ce qui avait coûté la qualification.
Deuxieme victime : le president de la FFF. Cette improbable élimination couta la tete de Fournet-Fayard, meme si ce fut plutôt la goutte d’eau qui fit deborder le vase. Le successeur de Fernand Sastre fut tres critiqué pour plusieurs choses : une gestion financiere calamiteuse, un rejet de sa responsabilité lors de la catastrophe de Furiani, ou bien encore l’affaire VA-OM.
En résumé, au soir de l’elimination, le chantier Equipe de France allait etre difficile, mission que va parfaitement relever Aime Jacquet.
Derniere anecdote, les 2 qualifiés du groupe de la France, la Suede et la Bulgarie, s’affronteront pour la petite finale du Mondial américain (4-0 pour la Suede), les bulgares s’offrant meme le luxe de battre les 2 derniers champions du monde, l’Argentine en poule, et l’Allemagne en ¼ de finale.
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Re: ac42 et l'histoire du football: Chronique n°3: L'Amérique, je veux la voir, mais je l'ai pas vu
Du beau travail, encore une fois.
Cette "affaire" Kostadinov est quand même ce qui a empoisonné le football français pendant x années. Encore il y a quelques semaines, je lisais une interview de l'avocat de Ginola qui se plaignait que Houllier, dans un bouquin, insultait presque son client.
Au-delà de ça, il y a aussi une génération maudite, celle des Papin et des Ginola qui, bien que brillante, rata tous les grands rendez-vous sportifs.
Et puis, ta dernière anecdote est quand même énorme : quand on voit le parcours des Bulgares, qui renversent l'Allemagne 2 - 1 alors qu'ils obtiennent leur qualif' à la dernière seconde du match contre la France ...
Cette "affaire" Kostadinov est quand même ce qui a empoisonné le football français pendant x années. Encore il y a quelques semaines, je lisais une interview de l'avocat de Ginola qui se plaignait que Houllier, dans un bouquin, insultait presque son client.
Au-delà de ça, il y a aussi une génération maudite, celle des Papin et des Ginola qui, bien que brillante, rata tous les grands rendez-vous sportifs.
Et puis, ta dernière anecdote est quand même énorme : quand on voit le parcours des Bulgares, qui renversent l'Allemagne 2 - 1 alors qu'ils obtiennent leur qualif' à la dernière seconde du match contre la France ...
Re: ac42 et l'histoire du football: Chronique n°3: L'Amérique, je veux la voir, mais je l'ai pas vu
oresme a écrit:Du beau travail, encore une fois.
Cette "affaire" Kostadinov est quand même ce qui a empoisonné le football français pendant x années. Encore il y a quelques semaines, je lisais une interview de l'avocat de Ginola qui se plaignait que Houllier, dans un bouquin, insultait presque son client.
Au-delà de ça, il y a aussi une génération maudite, celle des Papin et des Ginola qui, bien que brillante, rata tous les grands rendez-vous sportifs.
Et puis, ta dernière anecdote est quand même énorme : quand on voit le parcours des Bulgares, qui renversent l'Allemagne 2 - 1 alors qu'ils obtiennent leur qualif' à la dernière seconde du match contre la France ...
C'est vrai que cette chronique a été faite y'a 2 mois pratiquement, et que depuis entre les propos de ginola et le passeport de kostadinov, on en a apris pas mal
Re: ac42 et l'histoire du football: Chronique n°3: L'Amérique, je veux la voir, mais je l'ai pas vu
Je trouvais cette histoire assez triste. On se demande comment, 20 ans après, pourquoi Houllier n'en démord pas à ce point là. Surtout que Ginola n'y est pour pas grand chose et que la qualification échappe aux Bleus peut-être plus contre Israël.
Fort heureusement, c'est presque le dernier mauvais souvenir des Bleus dans les années 90, excepté l'élimination en demi-finale de l'EURO 1996 contre la République Tchèque, aux tirs-aux-buts.
Fort heureusement, c'est presque le dernier mauvais souvenir des Bleus dans les années 90, excepté l'élimination en demi-finale de l'EURO 1996 contre la République Tchèque, aux tirs-aux-buts.
Re: ac42 et l'histoire du football: Chronique n°3: L'Amérique, je veux la voir, mais je l'ai pas vu
Evidemment que l'elimination on doit plus s'en vouloir de la defaite contre Israel
Bon normalement la 4e chronique arrive d'ici quelques minutes
Bon normalement la 4e chronique arrive d'ici quelques minutes
Re: ac42 et l'histoire du football: Chronique n°3: L'Amérique, je veux la voir, mais je l'ai pas vu
J'avais déjà vu un reportage sur ce France - Bulgarie, en Septembre dernier, sur CFoot. Mais tu l'a bien resumé !
Gérard Houiller qui accuse David Ginola : à la limite, je lui en veux même pas, même si il a complètement tord, en rejetant la faute sur un seul et unique joueur, je comprends presque qu'il fasse ça. Biensûr, je rigole, je ne lui pardonne rien, mais bon, il lui fallait bien un motif pour défendre son bilan pour le moins piteux !
Gérard Houiller qui accuse David Ginola : à la limite, je lui en veux même pas, même si il a complètement tord, en rejetant la faute sur un seul et unique joueur, je comprends presque qu'il fasse ça. Biensûr, je rigole, je ne lui pardonne rien, mais bon, il lui fallait bien un motif pour défendre son bilan pour le moins piteux !
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